lundi 24 janvier 2011

This is England : Birmingham (1)

Birmingham est la deuxième ville la plus peuplée du Royaume-Uni (derrière Londres, n'est-il pas ?) avec plus d'un million d'habitants.

Moins connue que Manchester ou Liverpool, elle est pourtant une des principales places fortes en matière d'industrie ou de services bancaires (la Lloyd's bank et la HSBC ont été créées à Birmingham).
Elle fut, dès le XVIIIème siècle jusqu'au milieu du XXème, la locomotive de l'industrie britannique.
C'est à Birmingham que vit le jour Sir John Cadbury, mais également le pilote de F1, Nigel Mansell.

Jeff Lynne, fondateur du groupe ELECTRIC LIGHT ORCHESTRA, est un musicien aussi mégalo que génial. Il va, pendant une décennie vouloir faire de la pop orchestrale de mauvais goût avec un talent impressionnant qui force le respect.

ELO, pour les intimes, est créé après la séparation des Beatles qui est une importante influence. Le groupe veut reprendre le flambeau mais en rajoutant du bon vieux rock'n'roll à papa.

Les débuts du groupe sont encore timides puisqu'ils osent à peine mettre quelques violons par ci, par là,  comme dans leur reprise de "Roll over Beethoven" de Chuck Berry qui débute par du... Beethoven (1973) :


Mais Jeff Lynne pense aller beaucoup plus loin et plus haut dans l'espace (grand thème de pas mal de ses disques).
Avec l'album "Eldorado" (1974), mais surtout avec les deux suivants, "Face the music" (1975) et "A new world record" (1976), le groupe va connaître un succès fulgurant, notamment avec le (très bon) single "Evil woman" (1975) :

Puis, les chevilles enflant avec les ventes d'albums, Jeff Lynne et son groupe commencent à faire des tournées gigantesques avec show pyrotechnique à la Star Wars, des albums pompeux et de plus en plus pompants.
Au passage, ils abandonnent les violons pour des synthétiseurs mais n'oublient pas la pop, comme le montrent leur plus gros succès "Last train to London" (1979) :

Le punk et la new wave auront finalement la peau du groupe, et ils se séparent au milieu des 80's dans l'indifférence générale. Pourtant, le groupe restera une influence importante pour un groupe comme GRANDADDY qui voulait également faire des symphonies avec 2 synthétiseurs (mais sans la mégalomanie de Lynne).

Dernièrement, SFR a illustré une de ses campagnes publicitaires par leur très beatlesien "Mr Blue Sky" (1978) :

 

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